Quand la positivité devient toxique

Si vous me lisez depuis quelque temps, vous savez que je crois fervemment au pouvoir indéniable de la positivité… 

MAIS …  il est également possible d’en surdoser. 

Il y a un côté sombre à l’excès de positivité, elle est appelée "positivité toxique"! 

Lorsque la positivité est utilisée pour dissimuler ou faire taire l'expérience humaine, cela devient toxique. 

La positivité toxique est une surgénéralisation excessive et inefficace d'un état heureux et optimiste dans toutes les situations.  

Elle débute avec une bonne intention … avec des petites phrases comme : 

• «N'y pense pas, reste positif!» 

• «Ne t’ inquiète pas!» 

• «Tout fonctionnera à la fin.» 

• «Si je peux le faire, toi aussi!» 

En refusant l'existence de sentiments négatifs, nous refoulons nos émotions et tombons dans un état de déni.  

La vérité est que nous sommes humains … il est tout à fait normal d’être en colère, tristes, préoccupés ou malheureux…  

Parfois, la vie peut être difficile.  

En prétendant que nous sommes "heureux" toute la journée, nous nions la validité d'une véritable expérience humaine. 

Plusieurs études psychologiques nous montrent que cacher ou nier les sentiments conduit à plus de stress sur le corps. 

Toute tentative d'échapper au négatif, de l'éviter ou de l'annuler ou de le faire taire, ne fait que se retourner contre vous.  

Éviter la souffrance est une forme de souffrance.  

Tout ce qui est important dans la vie est gagné en surmontant des expériences négatives.  

Forcer une vision positive de la douleur, c'est encourager une personne à garder le silence sur ses difficultés.  

Le processus de positivité toxique entraîne le déni, la minimisation et l'invalidation de l'expérience émotionnelle humaine authentique. 

Il est important de reconnaître la réalité de nos émotions en les verbalisant … C'est ce qui nous maintient sain d'esprit, en bonne santé et nous soulage de la tension causée par la suppression de la vérité.  

Honorons nos sentiments… les bons et les mauvais … Et acceptons-nous tels que nous sommes! 

Fervemment,

Alessandra